Découvrez le parcours artistique unique de Jean-Jacques Marie, reflet d'une société en quête d'harmonie. Entre découvertes précoces et débuts tardifs, explorez les méandres d'une carrière atypique, jalonnée de succès, d'expérimentations et d'une métamorphose vers l'abstraction. Un voyage captivant au cœur de la pureté sentimentale et de la créativité insatiable d'un artiste visionnaire.
Totalement atypique dans le monde de l’art actuel, le parcours de Jean-Jacques Marie n’en est pas moins le reflet d’un certain état d’esprit de la société d’aujourd’hui : la carrière professionnelle tout comme la vie sentimentale ne sont plus linéaires, mais faites de revirement et de changement de direction plus ou moins provoqués dans le but d’atteindre le point d’harmonie vitale et l’épanouissement personnel.
Vocation contrariée ou phénomène de classe marqué par l’après-guerre ? Ou encore, manque d’émulation pour un enfant issu de milieu modeste ?
Peut-être les trois réunis…
Quelles qu’en soient les causes, le chemin vers son accomplissement artistique fût long et chaotique et contribue indéniablement à la pureté sentimentale de ses créations actuelles.
La découverte
Né en banlieue parisienne, sa rencontre avec la peinture se fait très tôt, vers trois ans et reste gravée dans sa mémoire malgré ce jeune âge. Sa fascination d’alors pour les couleurs posées sur une toile demeure vivace et continue d’influencer inconsciemment son évolution.
À l’adolescence, son appétence pour la peinture, et l’art en général, se fait plus pressente et c’est à l’insu de ses parents que le jeune Jean-Jacques Marie fréquente les galeries et les musées parisiens.
Mais dans cet « avant Mai 68 », le jeune homme ne parvient pas à exprimer ce penchant et se laisse persuader par son entourage qu’il lui faut “gagner sa vie” concrètement.
Les débuts
Ayant quitté Paris, ce n’est qu’à quarante ans passés et après un drame personnel qu’il décide de se consacrer à la peinture.
Il se lance, sans autre connaissance que son amour pour l’art, dans une production de tableaux dans un style qu’il appellera lui-même “décoratif” et rencontre un franc succès auprès des visiteurs de son atelier-boutique.
Il vit désormais de sa peinture, mais refuse le nom d’artiste ou même de peintre, tant il est conscient du gouffre qui le sépare du monde de l’art. Ces quelques années lui permettent toutefois de commencer son apprentissage de la couleur et de l’expression, de parfaire son gestuel et de développer ses qualités d’analyste des émotions.
L’expérimentation
Puis nouvelle rupture, nouveau départ.
Jean-Jacques Marie abandonne son atelier-boutique pour se jeter dans l’apprentissage.
Subjugué par la lumière qui jaillit des couleurs, il étudie les mélanges optiques à travers les différents courants artistiques et s’épanouit dans une écriture poétique et figurative.
Quelques expositions personnelles organisées à compte d’artiste sont autant d’occasions de belles rencontres qui feront évoluer aussi bien l’homme que l’artiste.
Il explore alors différentes techniques dont l’encre de Chine qui déclenchera son passage vers l’abstraction.
La maturité
Aujourd’hui, Jean-Jacques Marie reste le plus souvent confiné dans son atelier, sa créativité débordante et insatiable ne lui laissant pas de répit.
Son imposante production est le résultat le plus visible de cette frénésie artistique.